Fiche Détenu - Tomas Jones Miller



ÉTAT CIVIL

Nom : Jones Miller
Prénom : Tomas
Age : Le temps passe immanquablement, comme il se doit de le faire. Il nous rappel à lui constamment, nous faisant vieillir. Rappel si violent que la vie n’est pas éternelle. Ayant déjà 37 ans, je me rends compte avec horreur que j’arrive déjà vers les trois quarts de cette existence, futile et déplorable.

CASIER JUDICIAIRE

Raison de l'incarcération :
Vous vous souvenez surement du 12 janvier, du 12 février, du 12 mars ainsi que du 12 juin d’il y à neuf ans. Allons, cherchez bien, là … vous voyez ! Oui, c’est ça, les série d’attentat ! Une belle victoire qui a le mérite de faire croitre ma fierté.
Durée de la peine :
Sincèrement, vous pensez vraiment que le gouvernement compte relâcher un jour, l’homme qui a assassiné le premier ministre américain ainsi que six membres du gouvernement ? Quelle question ridicule ! Il n’est pourtant pas difficile de deviner que j’ai été condamné à perpétuité pour mes actes.
Incarcéré depuis :
Depuis maintenant cinq ans et quelques mois, aussi la prison St James est devenue ma seconde demeure et je ne m’en plaints pas. Loin de là, j’ai amplement de quoi me divertir …

Antécédents judiciaires :
La liste est longue. Je me souviens avoir commencé comme beaucoup d’autres, avec des délits mineurs, que l’on croit au départ, totalement inoffensifs et sans conséquences, pour finalement s’attaquer à un plus gros poisson. À de plus gros gains aussi, on ne va pas se leurrer, l’appas du gain est toujours motivant. Seulement pour ma part, mes motivations ne touchaient en rien à une soif d’argent, ni au pouvoir ou à un désir de mégalomanie. Aussi, je peux vous dire, que je suis passé par, des piratages réseaux, des fraudes en tout genres, mais l’ensemble avait pour but final, l’attentat, qui fut une réussite totale. À ma grande fierté !

Appartenance à un réseau :
A la tête du réseau « Elixir », j’ignore si mes acolytes ont dissous le réseau ou non, depuis ma condamnation.

Troubles notoires depuis le début de l’incarcération :
D’une certaine manière j’ai développé une dépendance pour les échecs et la nicotine à plus forte dose. Curieux. En revanche ce qui m’inquiète le plus, c’est cette fichue insomnie !



DOSSIER MÉDICAL

État physique :
Taille :
1m90. Une taille de mannequin pour un américain, même si elle reste tout de même assez standard à la population de ce pays

Poids :
89 kilos de muscles avec un soupçons d’embonpoint. Il ne faut pas se leurrer, personne n’est parfait, autrement les rêves et chimères n’existeraient pas.

Allure générale :
« Un homme brut au regard dérangeant ». C'est ainsi que l'on pourrait sommairement me décrire. Le mâle par excellence.
Mâle oui, je le suis, dans mon attitude, mon allure, ma carrure, jusqu’à ma voix.
D’une démarche féline mais sensuelle, je sais me distinguer dans la foule et captiver le regard d’autrui.
Commençons donc, notre description ...
D’aussi loin que je me souvienne, on m’a toujours décris comme étant une force tranquille. Un homme à la carrure massive et menaçante, presque noble, lorsque je ne souhaite pas être rassurant. À d'autres moments au contraire, je me campe fermement sur mes pieds avec l'attitude bornée et fière d'un homme qui ne sait jamais renoncer, qui ne baisse jamais les bras pour ne pas se retrouver écrasée sous la chaussure de ceux qui voudraient se servir de moi. C’est une silhouette longiligne et parfaitement sculptée qui fait l’une des renommées de mon succès auprès de la gent féminine, principalement. Bien que depuis quelque temps, bon nombre d’homme ont rivalisé avec mes conquêtes féminines. Parfaitement proportionné et musclé, sans non plus faire dans l’excès, Juste ce qu’il faut pour des années d’entrainement en camp militaire. J’en impose, je le sais et ne m’en cache pas. J’aime la sensation masse que je dégage mais n’en abuse pas. J’ai appris l’humilité et l’accepte. Tout comme cette grande fierté qui peut me faire défaut.
Comme dit un peu plus haut je, suis un américain pure souche, ce qui me vaut d’avoir quelques particularités. Notamment, ma taille qui me garantit un maintien fier et une stature à la hauteur de mon rang social, mais qui me garantissent aussi de pouvoir dominer d’une bonne tête certains de mes compatriotes. J’ignore s’il s’agit de mon attitude en général ou bien d’autre chose, mais nombreux sont ceux qui ont cru avoir affaire à un mafieux. C’est pour vous dire à quel point ma stature et mon charisme font de moi un homme, impressionnant. Ma démarche, elle, n’a rien de particulier mais reste élégante et majestueuse. C’est sans doute mon maintien, mon apparence même qui m’appose une image d’un homme difficile d’accès et hautain. Mais les apparences sont souvent trompeuses, n’est-ce pas ? Mon buste porte des épaules larges et arrondies, qui me donne une impression de masse, d’où mon imposante carrure. Je ne reparlerais pas de mon torse, si ce n’est que ces lignes sont faites à merveille et ne sont que pures tentations. Tout comme mes hanches, ainsi que mon bassin, fermes et sculptées à la perfection. Mon attribut masculin, lui, n’a rien à envie à autrui, croyez-moi … Mes jambes, sont ciselées et habituées à l’effort comme le reste de son être.

Yeux :
Apaisant, pleins d’espièglerie aussi quand l’envie s’en fait sentir. C’est un regard assez lisible que j’affiche, mais sachez que j’ai aussi une grande facilité à dissimuler ce que je pense réellement, même à travers un regard. Mes prunelles, et bien, elles sont d’un noir sombre, très profond et intense. À tel point qu’il est difficile de soutenir mon regard trop longtemps ou de tenter de trouver ma pupille qui se fond entièrement avec la couleur charbon de mes yeux. Souligné par deux rangées de cils, d’un noir aussi profond que mes pierres de Jais, je suis extrêmement expressif dans mes regards. Que ce soit pour vous faire comprendre que je n’ai pas de temps à vous accorder ou pour vous capturer dans mes délires ! Je sais parfaitement me billes miroitantes sont un de mes plus grands atouts et je ne me prive en rien de le faire ressentir à autrui, car je suis un grand chasseur. Tentateurs et intrigants lorsque je vous offre l'un de mes regards discrets, ou pas, car je ne cache pas toujours mes envies, mes intentions.

Visage :
Un visage d'ange partagé par un nez fin et droit comme s'il était le centre d'un miroir. À quelques détails près, parfaitement symétrique. Trop symétrique. Trop parfait. Tant, que cela peut parfois en être gênant pour les yeux, à chercher les imperfections bien cachées de ce visage aux angles aigus mais sans aucune agressivité naturelle... La seule dureté qui pourrait émaner de moi en dehors de mon apparence de grizzly, serait celle de ma bouche, aux formes pleines, parfois pincée dans un rictus ou un sourire mauvais. Un menton volontaire, souvent garnis d’une barbe de deux jours, qui ne fait que s’ajouter à mon charme légendaire ! Qu’il est bon de se lancer des fleurs !! Mon visage ainsi que mes expressions, peuvent dissuader une approche, car nombreux sont ceux qui m’ont dit être trop fermé et froid. Pourtant, si l’on gratte un peu, il n’est pas si difficile de constater que je prends rapidement mes marques, aux points de laisser apparaitre des visages plus souriants, ou emprunt d’une certaine part d’humanité.

Cheveux :
En ce qui concerne ma crinière, j’ai simplement la chance qu’elle n’en soit pas une véritablement. En effet, depuis toujours j’ai la facilité de pouvoir les coiffer comme je l’entends. À défaut de bien d’autres personnes. Eux aussi ont une couleur sombre, pas autant que mes yeux certes, mais c’est ce qui s’en rapproche le plus. Ils sont d’un noir ébène et plutôt épais, ce qui aide sans doute à les dompter. Une coiffure des plus naturelles à laquelle je ne porte aucune attention particulière… généralement, un coup de brosse ou une main agitée, suffit à les mettre en place, aussi je ne perds jamais beaucoup de temps à cette tache. Dès que mes mèches sont un peu trop longues ou lui tombent devant les yeux, je les coupe simplement. Bien que je ne puisse le faire seul depuis quelques années déjà, je laisse le soin à d’autres de les tailler à ma place, puisque je n’ai le droit à aucun objet tranchant.

Peau :
Ayant été baigné depuis tout petit par le soleil américain, à la frontière mexicaine, j’ai hérité de leurs peau légèrement basanée, juste halée. Un joli teint mât, semblable à ceux des Maghrébins . Un juste milieu qui harmonise l’ensemble de mon être comme s’il s’agissait de l’évidence même de la beauté. Je bronze facilement et serais capable de prendre des couleurs en une demi-heure de temps passer au soleil. Ma peau, pour l’avoir touché plus d’une fois, est d'une douceur sans pareille et dépourvue de la moindre tache de naissance. J’ai aussi hérité d’une superbe cicatrise, faite lors d’une expédition avec l’armée, qui finalement n’a eu d’expédition que le nom. Celle-ci se trouve sur ma cuisse gauche, juste en dessous du pli de l’aine. Une bien douloureuse mésaventure dans un barbelé.

Goûts vestimentaires :
Bien sur, je reste critique sur mes tenues et ne les néglige jamais car d’après moi, ce sont l’un des premiers messages que l’on transmet au reste du monde. L’apparence. Bien qu’ensuite, plus si affinité, permet de briser ces barrières de préjugés ou de premier opinons. Aussi, je porterais avec plaisir chemise, en lin, façon saharienne, qui me confère un air décontracté tout en restant chic. Personnellement, je suis bien plus régulièrement dans un t-shirt en coton, au col V extrêmement échancré, mais non moins griffé. J’aime les tenues, simples mais propres sur sois. Sur le bas de mes tenues, pantalon en lin, parfois associé à la chemise en question, Jean parfois, ou du moins dans un style semblable. Seulement depuis quelque temps, j’ai également le droit de porter l’élégant ensemble de la prison St James. Quelle délicate attention !


État mental :
Généralité :
Que dire . N’est-ce pas ce qui fait de nous, ce que nous sommes aujourd’hui ? Après tout, ce ne sont que les épreuves passées qui construisent les personnes du présent. Bien sûr, il y a toujours d’autres facteurs à prendre en compte, comme les idéaux, les tangentes X et Y, nos choix face à une situation donnée, j’en passe.
Pour ma part, même si je me retrouve en prison aujourd’hui, je ne pense pas avoir pour autant fait les mauvais choix par le passé. Non, je pense simplement avoir mérité cette punition, mais n’en éprouve aucun regret, car les raisons de mes actes sont justes et louables à mes yeux. J’accepte mon sors, tout simplement. Seulement, la justice, ne peut voir ses actes de cette manière et c’est ainsi que la sentence tombe !

Avant mon arrestation, je me souviens avoir été un homme tout à fait normal. Un Monsieur Tout-le-Monde, si je puis dire. J’avais certes eu une éducation à l’ancienne, rythmée au son des canons et des bombardiers, mais je peux remercier cette partie de ma vie qui m’a appris beaucoup. Je ne pense pas être un homme difficile, mais je sais que je ne suis pas non plus ce que l’on pourrait qualifier d’une « crème ». Pitié non ! Je sais ce que je veux et j’ai toujours eu des objectifs clair et précis à atteindre que ce soit dans ma vie privée ou pour la vie professionnelle. Mon service à l’armée, m'a permis d’affirmer ma partie autoritaire et dictatrice au sein d’un régiment, quelque peu désobéissant. Aussi je sais mâter les têtes brulées, avec ou sans l’emploi de la force. J’étais à la tête du troupeau même lorsque les choix imposaient le sacrifice d’une vie pour la survie du peuple. Endurcis, solitaire et fin stratège, je ne suis pas un homme qui se jette dans les bras du premier venu, j’aime prendre mon temps. ! Je ne suis pas du genre à demander la permission pour faire ce que je veux. Si je souhaite obtenir quelque chose, je ne me gênerais pas à utiliser n’importe quels moyens pour l’obtenir. Bien sur, je n’agis ainsi que pour ce qui concerne une affaire en particulier, autrement, je sais et aime me conduire comme un parfait gentleman. Perfectionniste dans l’âme, je n’aime pas non plus que les chose tourne hors de mon contrôle. Lorsque j’ai prévu que tel évènements se dérouleraient ainsi, savoir que cela passe autrement, me déplaît. Heureusement pour moi, je sais rebondir et me relevé de ses mauvaises passes. Je suis aussi connu au sein d’Elixir, pour être un homme de parole et de patience, pour être un homme craint aux idées arrêtées et surtout pour être un homme qui n’utilise la violence qu’en dernier recours. En effet, je préfère amplement une négociation serrée, que de mettre sans attendre mon point dans le charmant minois qui me fait face.
Je suis désormais bien plus refermé sur moi-même, distant et froid. Pas particulièrement méchant ou cruel, juste lorsque l’on pousse sur la corde sensible, dans ses cas là je ne fais pas de quartier ! S’il y a une chose que je déteste par-dessus tout c’est que l’on me prenne de haut. Il m’arrive d’être blessant ou sec dans mes paroles ou dans mes gestes, chose rare mais présente en particulier si je suis de très mauvaise humeur... Je suis bien plus souvent le reflet de la sensualité, du charme et du désir. Ce qui ne me déplaît point, j’aime le plaisir charnel, le fait d’avoir à conquérir une personne, joué avec elle sur les jeux de séduction. Ah ! Je suis aussi têtu ! Mais vraiment têtu, je ne me laisserai pas marcher sur les pieds et encore moins sur mes idées si je suis convaincu d’avoir raison. Dans le cas contraire, je ne le ferai que pour titiller mon vis-à-vis. J’aime, non pas le conflit, mais la joute verbale lorsqu’elle glisse sur des sous-entendus et des non-dits. Je me sais extrêmement malicieux, j’aime le jeu – jouer avec le feu sans doute - et je ne suis pas vraiment mauvais perdant, surtout en fonction de la finalité du « jeu » en question.

J’admets être un homme calme et tranquille, mais qui ne perd en rien de son caractère. Rusé et loin d’être naïf, je serais capable de vous mener par le bout du nez pour que vous puissiez tomber dans mes filés. Ce n’est pas pour rien que j’ai développé une quasi-addiction aux échecs, au point d’y jouer contre moi-même. Face aux autres, je pourrais très bien me montrer aimable, aguicheur et même provocateur, mais n’est-ce pas plutôt une manière d’attirer l’attention ? Car à dire vrai, que peut-on vraiment espérer faire à présent, que nous sommes condamné à vivre éternellement entre ses murs. Cette facette visible et joyeuse, serait-elle un masque ou le véritable visage d’un homme sans merci. Beaucoup me trouvent désagréable pour ce côté trop excentrique... Mais aussi désagréablement attirant : bien que je rejette parfois tout contact social, c'est justement ce côté-là qui intrigue, qui attire... Le goût de l'interdit et de l'inaccessible. De l'intouchable. Dîtes à un homme qu'il ne pourra jamais réussir à en toucher un autre, et celui-ci n'aura plus qu'une seule idée en tête : en prendre possession, c'est quasiment inévitable... Les hommes ne sont que des gamins qui volent en cachette les bonbons qu'on leur a interdit de prendre.
Psychologiquement équilibré, je suis aussi réellement trop possessif envers ce qui m’appartient ou ce que j’estime m’appartenir. Si on y touche ou qu’on me le prend, je serais très mauvais.

Qualités :
Intelligent, autodidacte, , patient, vif, courageux, déterminé, rassurant, compréhensif, calme.
Défauts :
Parfois lunatique, solitaire, accro au tabac, une fierté exubérante, possessif.



BIOGRAPHIE

Il y a toujours des histoires que l’on ne devrait plus raconter, parce qu’elle ne sont plus d’actualité, plus vraiment effrayante, ou parce que d’autres, comme la mienne, est si proche de la réalité qu’elle semble pourtant impossible.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours vécu en Amérique, pas bien loin de la frontière mexicaine. Mes parents, je ne m’en souviens plus vraiment. C’est assez cruel de dire ça ainsi, alors que ce ceux ont qui m’ont mis au monde, mais c’est pourtant la vérité. Je sais qu’ils ne sont pas mort, mais je ne me souviens plus avec exactitude des traits de leurs visages. Ma vie n’est pas bien passionnante, elle est juste monotone jusqu’à ce que je me rende compte de la pourriture qui nous gouverne.
Mon père est un ancien militaire, flic reconvertis après une mission qui l’a laissé avec pas mal de séquelle, aussi bien psychologique que physique. Autant vous dire que j’ai depuis toujours été mené à la baquette avec cet homme. Son éducation, n’avait d’égal que les ordres qu’il donnait. Bien qu’il fût un père aimant que j’idéalisais pour ses idéaux et ses passions, je ne conserve de lui que le souvenir d’un homme tyrannique, rongé par les siècles et dont la contestation de son autorité pouvait déclencher une guerre. Ma mère était une femme classique, marié à un homme qu’elle ne voyait que de temps à autre entre deux escales au pays. Ni plus ni moins. Pour ma part j’ai toujours considéré mes parents comme étant des étrangers l’un pour l’autre. Mais peut-être parce qu’à cette époque, j’étais encore trop jeune pour me rendre compte de la complexité d’une relation sentimentale.

Jusqu’à mes dix-huit ans, j’ai toujours vécu comme la plupart des adolescents. J’ai suivi mes cours et en ai séché quelques-uns, pour d'autres plaisirs plus attrayants. Au détriment d’une bonne correction le soir venu. Je ne pense pas avoir été un enfant turbulent mais je sais que je n’ai pas toujours été un ange. Il me semble que je n’étais pas mauvais en informatique, en économie et en sport. Seulement, avec la majorité en approche, je savais aussi que bientôt, cette vie de tranquillité et routinière laisserait place à un univers en tout point différent.
C’est donc, ainsi que je rejoignis les nombreux autres jeunes hommes pour effectuer mon service militaire. Mon père m’avait déjà mis en garde sur certains point, conseillé sûr d’autres et exigeait ainsi un résultat irréprochable. C’était sa manière de me booster selon lui. Je crois que ce fut l’une de périodes les plus difficiles de mon adolescence. Je savais que l’armée n’était en rien une partie de plaisir, mais je ne pensais pas l’avoir à ce point sous-estimé ! La première année fut la plus chaotique mais avec le temps viens l’expérience et il se trouva que mes supérieurs virent en moi certaines qualités. C’est ainsi et avec l’appui de nombreuses recommandations que l’on me fit passer, un an avant la fin de mon service, chef de régiment. C’est ainsi après seulement quelques mois de mission en tous genres, que l’on m’affecta avec mon régiment à la recherche du colonel américain Higgins et de son commandant en chef, enlevé au Liban quelques jours plus tôt. Jamais nous ne retrouvâmes ses deux hommes vivants.
J’ignorais encore à ce moment-là, que les pions de cet échiquier géant étaient déjà en mouvement.

C’est à mes vingt-trois ans, que l’on me proposa un poste, en tout point différent avec ce que j’avais connu jusqu’ici. L’armée m’invita alors à prendre connaissance du contenu de la mission en question, à l’intérieur même de la maison blanche, en compagnie du premier homme de l’état, de son Premier ministre et autres hommes politiques, tout aussi influent et des hommes avec lesquels je venais d’accepter cet engagement. Il m’avait fallu quelque temps pour accepter une mission aussi risquée, pour ne pas dire suicidaire, mais je n’avais rien à perdre, après tout, je n’avais ni enfant, ni femme, seulement quelques relations à droite et à gauche. Je n’avais avec moi que mes idéaux, mes convictions et mon propre jugement. C’est ainsi qu’il fut question de terrorisme d'État. En gros l'exercice illégitime par l'État de son monopole de la violence à partir du moment où cette violence est d'une part en contradiction avec le contrat décrit par Thomas Hobbes selon lequel l'individu accepte d'abdiquer une partie de sa liberté en échange de la protection de l'État et qu'elle ne vise pas au maintien, menacé, de l'État mais à un accroissement de ses prérogatives. Au final, il était assez aisé de voir que le but même de ces missions, n’avait nul autre but que d’accroitre l’égo et la puissance des État d’Amérique.
C’est ainsi que pendant cinq longues années, sept hommes dont, moi, avons parcouru les quatre coins du monde, pour favoriser nos pays en tant qu’escadron de la mort. L'alternance fréquente entre des mesures disciplinaires sévères et la promesse d'être bien traité, accompagnée d'informations contradictoires, interdisaient toute compréhension logique de la situation. Nous n’étions rien d’autre que des pantins incapables de décider si telle ou telle action va le rapprocher, ou au contraire, l'éloigner de ses propres objectifs. Dans ces conditions, même les individus les plus déterminés parmi nous étaient démobilisés par des conflits intérieurs qui paralyseraient nos capacités d'actions.
Ce n’est que bien trop tard que nous nous rendîmes compte que nous œuvrions pour des objectifs en total désaccord avec ce que nous souhaitions. C’est alors que tout en continuant d’œuvrer pour les USA, j’ai fondé « Elixir ». Tous les membres du terrorisme d’Etat étaient présent regroupant ainsi les capacités de chacun.
Nous allions rendre la monnaie de sa pièce aux hommes qui jouaient les marionnettistes avec nos propres corps.

Un an après, six hommes, du gouvernement qui étaient au courant du projet, furent assassiné. L’un avec une voiture piégée, deux autres furent empoisonnés, quant aux trois derniers, ils finirent en un superbe feu d’artifice lors d’une assemblée. C’était un travail propre, simple, qui n’avait nul autre de but que de retirer du pouvoir les dirigeants de maintenant qui ne s’appropriait le pouvoir que pas la mort et de déclin des autres monarchies. Il ni eu que quelques blessés légers lors des explosions, mais en aucun cas une vie innocente n’avait était prise dans le feu de notre vengeance. Quelques mois plus tard, ce fut le tour du Premier ministre américain de subir de même sort, mais les complications à ce plan ne se firent pas attendre. Deux des membres d’Élixir furent tués ce jour-là et c’est ainsi que commencèrent trois longues et délicates années de cavales ! Le gouvernement Américain mit en place une cellule de recherche pour retrouver les membres restant d’Élixir en fuite. La CIA et sans doute d’autres organisations se joignirent à eux.
J’ai connu bon nombre d’aventures pendant ses trois années, avec des femmes certes, avec des hommes aussi, je ne m’en cache pas. J’aurais presque pu me mettre en ménage si je n’avais pas à fuir continuellement, pour ma survie.

Ce n’est qu’à mes trente-deux ans que les membres du gouvernement et ceux qui avaient été remplacé, réussirent à m’attraper. Le procès ne dura même pas deux mois avant que la sentence tombe. J’avais plaidé coupable et ne m’en cachait absolument pas. Il en ressortit alors une condamnation à perpétuité pour crime contre l’État, attentat et meurtre.
Aujourd’hui, cela fait déjà six ans que j’ai été enfermé à la prison de St James. J’y suis habitué maintenant, ça deviens plus un mode de vie plutôt routinier, mais au moins je suis encore en vie et je peux librement défendre mes idéaux.

C’est l’essentiel à mes yeux.
Peu importe le jugement d’autrui.